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À quoi pouvons-nous nous attendre pour le reste de 2022?

« Si vous faites l’erreur de trop regarder en arrière, vous n’êtes pas assez concentré sur la route devant vous. »

Brad Paisley

 

Bien souvent, nous pouvons comparer la trajectoire des rendements du marché avec celle d’un voyage en voiture en famille : le trajet comporterait des arrêts prévus et imprévus, mais la destination en vaudrait sûrement la peine. Au début de l’année, nous nous attendions à ce que les banques centrales mondiales amorcent un cycle de resserrement des taux. Cependant, nous n’avions pas prévu les fortes hausses du taux d’intérêt, l’invasion de l’Ukraine et ses conséquences sur les prix de l’énergie et des aliments ainsi que les perturbations de la chaîne d’approvisionnement causées par la stratégie zéro COVID en Chine.

Il est facile pour les investisseurs de se concentrer sur le passé, compte tenu de la volatilité de presque toutes les catégories d’actif. L’indice S&P/TSX a terminé le trimestre en affichant un rendement depuis le début de l’année de -13,1 %. Les indices S&P/TSX et MSCI EAEO ont également connu des difficultés, leur rendement depuis le début de l’année s’établissant à -24,8 % et -28,9 % respectivement. Cela dit, il importe de regarder devant soi : c’est ainsi que nous arriverons à la destination souhaitée.


Le ralentissement de l’économie

Il fait peu de doute que nous assistons à un ralentissement de la croissance économique à l’échelle mondiale. Les États-Unis ont déjà connu deux trimestres consécutifs de statistiques négatives sur le produit intérieur brut (PIB). Toutefois, compte tenu des données sous-jacentes positives, telles que celles concernant l’emploi et la consommation, ils sont susceptibles de connaître une légère récession au cours du premier semestre de 2023. Nous pourrions également assister à une récession plus grave en Europe en raison de la menace d’une crise énergétique causée par la coupe de l’approvisionnement de gaz russe du reste du continent.

 

Inflation

Bien que la Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada arrivent sûrement à la fin de leurs cycles de resserrement respectifs, il est peu probable qu’elles puissent réaliser l’atterrissage en douceur qu’elles souhaitent. Certains aspects de l’inflation échappent à leur contrôle immédiat et une réduction de la demande causée par une récession pourrait être nécessaire pour leur permettre d’atteindre leur objectif de stabiliser les prix. Nous prévoyons que l’indice des prix à la consommation (IPC) se situera entre 4 % et 5 % à la fin de l’année et entre 3 % et 4 % d’ici l’été 2023.

 

Actions

Malgré de multiples défis, notamment les perturbations de la chaîne d’approvisionnement, l’augmentation des salaires et la hausse de l’inflation, les bénéfices des sociétés sont demeurés solides. L’économie mondiale ralentit et les effets des hausses des taux d’intérêt doivent encore être absorbés, ce qui complique la situation en ce qui concerne les bénéfices à venir. À notre avis, les bénéfices devraient être stables ou légèrement négatifs au début de 2023. Les bénéfices devraient se redresser au cours du second semestre de l’an prochain, mais l’incertitude sera accentuée d’ici là. Sur une note positive, lorsque la croissance des bénéfices est négative sur une base mensuelle par rapport à l’année dernière, l’indice S&P 500 est positif sur un an la plupart du temps, le rendement moyen s’établissant à 10,7 %.


Titres à revenu fixe

À mesure que nous nous rapprochons de la fin du cycle de resserrement des taux, le niveau qu’atteindront les taux d’intérêt devient de plus en plus clair, ce qui signifie qu’une grande partie du risque de baisse des investissements en obligations est derrière nous. Il est utile de se rappeler que les taux d’intérêt ou les rendements évoluent dans le sens inverse des prix. Si nous pensons que l’économie ralentit, mais qu’une récession n’est pas imminente, il peut y avoir des occasions d’investir dans les titres à revenu fixe. Les nouveaux investissements en obligations offrent maintenant des taux de rendement qui n’avaient pas été vus depuis longtemps.

 

À quoi pouvons-nous nous attendre?

Il est indéniable que le marché devrait rester volatil jusqu’à la fin de l’année, mais l’histoire nous enseigne qu’il est quasiment impossible de prévoir les sommets et les creux des marchés des actions. Comme dans le cas d’un voyage en voiture en famille, mieux vaut rester concentré sur notre destination et ne pas laisser des embûches nous empêcher d’y arriver.

 

Comme toujours, si vous avez des questions au sujet des marchés ou de vos placements, je suis là pour y répondre.